Chroniques (pâtissières) en Terre (que j'espère) hospitalière, épisode 61

Zen... Ou presque !
Zen... Ou presque !

Hey ! 


De retour, me voici me voilà. Toujours sans les photos : aujourd'hui que j'étais prête à m'y mettre, c'est le blog qui ne marche plus. Et je n'arrive pas non plus , de tout façon, à les transférer de mon portable à mon ordinateur. Quand ça veut pas..  ça veut pas, je ne vais pas y passer des heures ! Pour le moment donc, tant que le site ne répond pas, c'est stand by sur les images. Désolée... 


Mais pour le texte en revanche, je ne suis pas limitée (comme quoi, les technologies... Plus y'en a, moins ça fonctionne, parfois !). J'peux donc d'ores et déjà vous raconter mes premières aventures au Breizh Café 😉 


Hier, 2ème jour en Australie, 1er jour dans le restaurant-café-pâtisserie dans lequel j'ai été embauchée, quartier Ainslie. 4h, j'arrive, Bruno est déjà là, en train de faire un kouign-amman : ambiance..  

Toute la matinée, pains, croissants, tartes, galettes... La bonne odeur de beurre met mes papilles en fête, ma gourmandise d'enfant se réveille ! Je suis contente de travailler à nouveau, même si j'ai l'impression d'être lente, lente (pas évident de se remettre au boulot !) ; contente aussi quand, à l'heure de partir, j'apprends que je peux embarquer une galette. Miam miam! 

Ils ont des chapeaux ronds, vive les bretons, et tout c'qu'ils font est bon, vive les bretons ! 


Deuxième jour, j'arrive avant Bruno. J'commence donc, selon ce que j'ai vu hier, à faire ce que je crois qu'il faut faire : allumer le four, cuire des baguettes (qu'il achète surgelées... Pour ne pas faire concurrence au boulanger d'à côté, parce qu'il est sûr de la qualité, "100% français"... Bref, c'est comme ça, et je ne suis pas venue pour le changer : c'était prévu, mon rôle ici c'est commis pâtissier, pas boulanger. Soit.)... Sauf qu'apparemment, y'avait d'autres choses à faire avant. Parce qu'il y a des choses qui "repassent". Et le four n'était pas assez chaud. Et là, le glaçage il n'est pas beau. Et... Toute la matinée comme ça. Il m'a bien fait comprendre - en fait, il m'a même dit clairement - qu'il pensait que j'étais "meilleure" que ça, que je savais faire plus de choses. Comme je suis pas du genre à me mettre la pression, bien sûr, ça m'a pas du tout fait peur... 

Et si ce que je fais ne va jamais comment je vais le supporter, et s'il ne me garde pas qu'est-ce que je vais faire j'ai tout basé sur ça, et... Etc, etc. 

Heureusement que Morgane, ma collègue, était là, avec ses paroles réconfortantes et son énergie sereine. 


Heureusement aussi, en rentrant, face à la pression j'ai pour une fois adopté la bonne réaction : douche chaude, yoga, méditation... Ça ne change pas nécessairement la situation, mais mon ressenti... Oui oui, carrément, il est bien différent! Merci! 


Et puisque le téléphone, l'ordi, tout ça ne marche pas, tant pis, tant mieux, je ne vais pas me prendre la tête (quand le chat n'est pas là, les souris font la fête) : un bouquin, et au lit! 


À très vite, 


Lol'Âme chahutée.