Chroniques (premières) en Terre (apparemment) hospitalière, épisode 60

Hey!


Je sais, je sais, j'ai un peu traîné à vous informer, mais  pas de quoi s'inquiéter  : je suis bien arrivée, bien installée, j'ai même commencé à travailler ! Depuis la dernière fois, tout (ou presque) a été aussi facile et joyeux qu'un claquement de doigts... Yihaaa! 😀

Alors... j'vous raconte ou quoi? 


Déjà, à l'aéroport, j'ai rencontré Nadia. Coach de vie qui habite sur Paris. J'la connaissais pas et pourtant... On a parlé comme deux amies. Intimité, partage, réconfort. Merci. Confiance, en l'autre et en soi, qui grandit dans l'échange. Merci. Merci, merci, merci. 


Ensuite, j'suis montée dans l'avion. Certes, ces derniers temps j'l'ai pris souvent, comme certains prennent le bus ou le train - même si c'est plus cher et moins bon pour l'environnement, mais... Je ne m'en lasse pas. Chaque vol m'émerveille autant que le précédent. L'accélération, excitation ; le décollage, hop!, sur un nuage, voir de haut tous les paysages ; puis l'atterrissage, les roues sur le tarmac, repartir à l'attaque. 

Oui, chaque fois, même si j'atterri, je ramène avec moi un petit bout de paradis, un morceau d'ciel dans mes prunelles, un peu de vent sous mes ailes... 


Et, entre nous soit dit, j'm'en lasse encore moins quand c'est comme ça : serviette chaudes pour les mains en entrant, repas digne d'un bon restaurant (VG, selon mes souhaits : taboulé de boulgour ; curry de légumes et cajou, riz et légumes sautés ; macaron coco abricot... Plus qu'il n'en fallait! Et servi dans de vraies assiettes, avec de vrais couverts, lavables, pas en plastique : plus pratique, écologique... Et tellement plus agréable !), sièges suffisamment grands... Je ne crois pas être une diva, mais quand le confort est là, je l'apprécie ! Donc, maintenant que j'ai testé, si vous voulez mon avis, je vous dis : Singapore Airlines, 4 étoiles ! (Comme Hong Kong Airlines, d'ailleurs... Ils sont forts, les dragons d'Asie...)


 Bon, mais j'ai quand même atterri, et on va pas s'mentir les agents de sécurité, border patrol, étaient moins souriants que les hôtesses pendant le vol. Surtout que..  C'est comme en NZ, y'a plein de choses à déclarer. Et j'avais oublié que j'avais des amandes, des céréales, quelques fruits dans mon sac. Et un couteau dans celui en soute (un normal, pas très gros, pour les pique nique de rando). Sauf que.. pour eux, d'une, tout aliment est potentiellement dangereux ; de deux, mon couteau est considéré comme une arme (même si je n'ai pas l'intention de blesser, j'aurais dû le déclarer). Pour arranger le tout, et même si je vous jure, je n'en ai pas pris du tout, ils trouvent des traces de drogue sur mon shampooing ! Je ne sais pas d'où ça vient, je n'y comprends rien (probablement dans les auberges, on laissait tous nos affaires à côté et c'est vrai que certains fumaient...); ils vident tout mon sac, me posent pleins de questions - qu'est-ce que j'fais là , quelles sont mes intentions ? ; déballent mon intimité, me mettent la pression pour dire "la vérité" ; et je suis fatiguée, j'me sens coupable même si je n'ai rien fait, j'ai peur pour mon visa, l'impression que j'avais jamais sortir de là... Booouh, c'est un cauchemar réveillez moi, j'viens d'arriver j'veux pas repartir déjà..  Me refaites pas l'coup, pas Israël bis repetita... Me faites pas ça j'le supporterai pas... Pendant que je déroule mon drama, deuxième analyse sur mon shampooing..  Clean! Je peux y aller, enfin! Yihaaa! 

Ils gardent juste mes carottes, mais j'm'en fous : j'suis tellement contente que j'leur donnerais tout - même, j'leur ferais des bisous dans le cou ! Merci, merci, youplayou, bienvenue au pays des kangourous ! 😀


Mon (futur) boss, Bruno, est là. Il m'emmène chez Phil, mon proprio. Sur la route, il est bavard, il m'explique tout, et on  croise des kangourous! J'suis accueillie par un sourire, un café, Phil me montre ma chambre, parfait ! Y'a aussi sa copine, Janna, on discute un peu avant d'aller se coucher. ... J'viens d'arriver, je me sens comme à la maison, déjà. WAOW...


Peut-être parce que Canberra,  ça veut dire lieu de rassemblement » en ngunawal, la langue aborigène locale? (Si vous voulez en savoir plus, c'est par là, chez mon ami Wikipédia : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Canberra). J'rassemble enfin, ici, les pièces éparpillées du puzzle que je suis ? ..  Quoi qu'il en soit, merci. 


Toute excitée encore, intriguée par les bruits de la route et des bêtes bizarres venant du dehors, je ne dors pas très bien, pas longtemps surtout.. Mais j'suis quand même efficace le lendemain ! Et pas qu'un peu : demande de numéro fiscal, ouverture d'un compte bancaire, d'une ligne téléphonique, achat de vêtements pour le travail, de légumes pour la cuisine, cycle de machine à laver, gros tri dans les papiers... Boop, boop!, je bondis comme un kangourou et dans la journée, tout est fait ! 


J'ai même le temps d'appeler mes "Mémés" - maintenant, j'ai un certain temps vers la France compris dans mon forfait. ... Qui sont ravies - moi aussi! Ça faisait longtemps, c'est vrai. 

Puis sans traîner, je vais me coucher : ce matin, je bossais. 


Comment ça s'est passé ? Haha, j'vous raconterai la prochaine fois! (Mais oui : bien ; ne vous inquiétez pas.) 

Pour l'heure : photos, épisode, écriture, yoga.. Trop d'choses à faire, ça m'a donné mal au cœur. Puisque c'est ça, j'vais me mettre au lit, ne rien faire. (La logique de Lola... Illogique, je sais. J'essaie d'y remédier, mais c'est pas si facile que ça). 


Lol'Âme en chantier 

(Construction, Attention!, vous risquez d'être chahutés)


PS : Australie, minute Info : 

On parle toujours anglais, mais pas avec le même accent ; on paie toujours en dollars, mais ils sont différents (ils n'ont pas la même valeur) ; on change d'heure (on recule de deux)... Mais j'en ai toujours 10 d'avance sur vous, les loulous ! 😋 Boop, Boop, c'est l'énergie du kangourou ! 😘

(Et si vous voulez en savoir plus..  Mon ami Wikipédia, rappelez-vous !) 


Photo : Adresse et numéro, pour ceux que ça intéresse 😉