Chronique solitaire et poétique en Terre hospitalière, BIS

Salut salut, 

Après une sympathique virée dans Georgetown, je finis la journée comme je l'ai commencée : en recopiant un poème, qui traînait là sur le côté. Maintenant ça y'est, tous ceux que j'ai écrits, vous les avez, il n'y a plus un de délaissé. 
Le prochain, je ne sais pas quand... Et pareil pour les photos : Soyez patients. Ce n'est pas pratique de les charger directement depuis mon téléphone (je ne peux pas les vider sur l'ordinateur), c'est long de les trier étant donné la quantité... Et puis, soyons honnêtes... Je n'ai pas l'envie, la motivation pour y passer des heures. Désolée mais... Vous attendrez ! 😅 (Plus c'est long, plus c'est bon ; comme dit le dicton!). 
 
Bon dimanche à tous, 
 
Lola. 
 

Tous forains ! (... Ou foreign?)

 

Le voyage au coeur de soi,

C'est comme le grand huit,

T'alternes les hauts et les bas

Si vite, si vite,

Beaucoup trop vite...

 

La vie est belle et puis c'est l'enfer ;

Tu peux tout, et puis tu peux rien faire.

 

Tu t'remets en question,

- Comment, pourquoi,

Qu'est-ce que je dois faire? ;

Toujours plus d'interrogations

Sans réponses, trop de tension,

Tu menaces d'exploser sous la pression.

 

Et puis le manège s'arrête,

Tu retrouves ta tête, ton estomac,

À nouveau c'est la fête,

Youpi youpi tralala !

 

T'oublies comme t'en as chié,

Combien t'étais à deux doigts de gerber,

De prier Maman, Papa,

&Tous les saints qu'tu connais pas.

T'oublies tout ça dans l'instant,

À nouveau t'y crois

Avec toute la force d'un enfant,

Toute sa candeur ;

Oui t'y crois de tout ton coeur,

Y'a pas plus fervent que toi.

 

Et puis ça recommence,

Et tu t'retrouves sans défense.

Tu t'croyais plus mâture,

T'avais détaché ta ceinture,

Et du coup t'es pas prêt.

T'es balloté dans tous les sens,

T'es mal, ton estomac danse la samba,

Et tu sais déjà

- Du moins tu crois -

Que ce sera pire

Pour l'avenir :

Le prochain looping,

Le nouveau planning

Du bureau, le prochain Dring!

Du réveil-matin,

Ou tout autre Bing!

Sur ta tête qui arrive au quotidien ;

Bref le prochain,

Tu n'y survivras pas.

 

Et puis ça s'arrête,

Le spleen s'en va :

À nouveau c'est la fête,

Youpi youpi tralala! ;

Et puis ça revient,

Le spleen est là.

Et puis ça s'en va,

Et puis ça revient,

C'est comme la chanson ;

C'est fait de tous petits riens,

Des trucs tous cons

En apparence,

Qui t'entraînent dans une sacrée danse! ;

Comme une chanson populaire,

Ca t'prend à terre,

Ca t'mène en l'air,

Et le contraire.

 

Le voyage au coeur de soi,

C'est comme le grand-huit,

Comme la chanson

- Sauf que c'est sans fin.

De haut en bas,

De bas en haut,

D'la Passion à la Raison,

Du Coeur à l'Ego ;

Et dans l'autre sens,

Et dans tous les sens

- Toujours plus profond,

Pour se rapprocher de l'Essence.

 

Le voyage au coeur de soi,

C'est pas toujours Youpi, youpi, tralala!

- Loin de là,

Mais ceux qui l'évitent

N'sont pas vraiment heureux non plus, je crois.

 

Alors... Vous êtes prêts?

... 3, 2, 1, lancement des wagonnets !