Chroniques (presque) spirituelles en Terre (normalement) sacrée, épisode 43 & 44


 

Mardi 21 Novembre 2017
Ayubowam,

 

Plusieurs jours déjà depuis les dernières nouvelles, mais pas de panique, je suis toujours là ! Sur une mer d’huile… A ce que l’on voit ! En réalité, de puissants courants l’agitent parfois, là-bas, tout en bas… Voyons ça.

 

Je vous ai laissés sur l’arrivée de Katie, la nouvelle manager… Suivie de près par Aaron, le nouveau volontaire. Belge de son état, parlant français, et aussi gay que gai : Sympa ! Pour fêter ça, on est allés boire un verre (comme si y’avait besoin d’une raison pour le faire). Pour notre première sortie, je voulais quand même me sentir jolie… Mission pas si simple que ça étant donné l’état de mes bagages – moitié abandonnés, moitié volés, moitié juste pas embarqués parce que c’est pas pratique à trimballer... (Ok ça fait trois moitiés… Et alors ?! Y’a toujours pas grand-chose à trouver !) . C’était sans compter sur la panière partagée, et un super conseiller (ma sœur Lucile n’étant pas là, fallait que je trouve quelqu’un pour la répondre à ma question : je-sais-pas-quoi-mettre-tu-peux-m’aider-s’il-te-plaît ?). Comme quoi les clichés ne sont pas toujours surfaits : c’est Stuart qui a parfaitement rempli la mission… Et il est gay.

Bref, nous voilà sur la plage, les pieds dans l’eau, devant un Mojito, une Pina Colada, une Caïpirinha, et autres cocktails plus locaux : Mirissa Mirage (à base de bière au gingembre), Arrack Attack (l’arrack étant un alcool typique du Sri Lanka, à base de… je ne sais pas trop quoi, d’ailleurs). De la musique, des paroles, des rires… Même un feu d’artifice. Pour la faire en anglais (je ne sais pas pourquoi, à certains moments, je me mets à penser en anglais. Ca « sonne » mieux comme ça, pour exprimer ce que je ressens…) :

Good people, good place, good vibes… What else ?

Money ? Parce qu’On the beach, c’est fucking expensive, biatch ? Anyway, just : ENJOY.

= L’argent? Parce que sur la plage, c’est foutrement cher, *** (censuré) ? Aucune importance. Juste : Profite.

Et puis c’était l’happy hour (tarifs réduits sur un cours laps de temps, pour les non-initiés… Dont le nombre ne doit pas être si important ^^ , mais faut qu’ils comprennent)… Dans tous les sens du terme (pour le Happy… quand même, suivez !)

 

Certains ont poursuivi la soirée plus loin… Pour moi, c’était déjà très bien !

Le lendemain, c’était repos, on avait prévu d’aller à Galle. Mais avant, de tester les pancakes vegan à la banane. C’est ce que j’ai fait… Pas mal pour un premier essai, mais les poêles… C’est pas ça. Obligée de mettre trois tonnes d’huile pour que ça n’accroche pas (j’exagère à peine, bien sûr), résultat… C’est plutôt un pan-beignet ! Ca n’empêche : il n’en est pas resté.

Bon, et puis David qui tarde à se lever, la chaleur, la langueur qui commence à s’installer. Plutôt Ounaoutuna - Unawatuna ? Unawatouna ? Bref, cette ville là !  (c’est plus près) ? … Même pas. Juste, rester là. Bouquiner, flâner, regarder le Meilleur Pâtissier (en replay)…

 

En fait Mirissa, ce n’est plus vraiment le Sri Lanka. C’est le voyage en soi, au cœur de soi. Ça avait d’ailleurs déjà un peu commencé à Ella. C’est dommage, peut-être, de passer à côté des trésors de Ceylan ; pas toujours beau ce que je vois au-dedans ; mais… C’est important aussi, je crois. D’apprendre à être. Soi avec soi, et juste ça. Ou plutôt : et tout ça – car c’est tellement, déjà.

 

Le soir, barbecue. Quasiment 20 personnes conviées, Stuart a préparé : du thon, mais aussi des pommes de terres, des carottes, des oignons, un coleslaw, une sauce aux poivrons… Délicieux ! Encore une fois, certains ont poursuivi la soirée plus loin… Mais pour moi, c’était bien (y’en a qui bossent, demain !). Et j’ai bien fait, car les plus « chauds » sont rentrés à 5 ou 6h du matin… Autant dire qu’au bureau, je n’ai pas vu grand monde : tout le monde au dodo ! Et, encore une fois, bouquiner, flâner, regarder le Meilleur Pâtissier (en replay)… Traîner. Je n’avais pas la gueule de bois, mais c’était tout comme : le voyage au cœur de soi… Restera au cœur de moi, je vous épargne les détails, mais, bref, je n’ai pas échappé à la règle : traîner. Comme un dimanche en France…

 

Lundi, on repart du bon pied : méditation, yoga… Ca fait du bien pour commencer la journée ! Plus d’électricité ? Qu’à cela ne tienne, on va cuisiner – ça tombe bien, j’étais allée chercher des ladies fingers (aussi dits « gombos »… bref, ces trucs verts que j’aime tant ! – Quand on les cuisine bien et qu’ils ne sont pas tout gluants) plus tôt dans la matinée. Et puis… Encore une fois, lire, écrire. Et puis… Sans électricité, pas d’ordi, pas de wifi, on ne peut pas travailler. Alors je négocie… Permission spéciale accordée ! Avec Aaron, David, et un couple de néerlandais (rencontrés à l’aéroport à notre arrivée), nous voilà partis pour Weligama (une plage juste à côté… Mais, étant donné notre motivation des jours derniers, encore inexplorée). Sous la pluie, ou presque. Tant pis, on fait avec. Comme dans la chanson – ou presque, ils surfent sous la pluie. Quant à moi… Marcher sur le sable, les pieds dans l’eau. Se baigner.

… Oui, oui, je la sens qui revient, qui m’envahit : l’énergie ! Après tous ces jours de « repos », ça me fait du bien de me bouger. Même plus que du bien : je me « réveille », je m’émerveille. Merci. On poursuit par un café (un thé, un burger, des frites) au Aloha – place à touristes, place à ouvre-ton-porte-monnaie s’il fallait le préciser ; mais encore une fois, anyway : un vrai café, un jeu de cartes, un après-midi entre amis… ça n’a pas de prix (surtout quand t’as converti en euros le prix à payer en roupies. Haha !).

 

De retour au First Hotel, retour du courant… Et retour du boulot, ce faisant ! Check in, check out, paiements… Pas de problème, je gère ! Venez, venez, même pas peur : j’ai fait le plein de motivation.  Et puis retour des gens, de la vie dans le salon, ça fait presque… First Hotel, Bonheur? Oula, carrément… Attention ! Restons prudents, on va dire : Meilleur temps dans le Ciel de Lola. Haha.

 

Ce matin, pourtant... L’embellie se poursuit. Méditation, yoga, j’ai démarré du bon pied. David, Aaron & les néerlandais sont partis pour un whale watching (tour en bateau pour admirer baleines, dauphins& autres cétacés) ; Katie à Matara pour quelques achats ; Susil est en repos ; je suis seule sur le pont ! Mais… Don’t worry, chicken curry ! Les lits, la cuisine, la laverie, j’assure sur tous les fronts. Ok, on n’est pas surbookés, il n’y a pas de souci particulier,  mais ça me fait du bien de voir que j’y parviens  en autonomie. Petit moussaillon devient un bon marin… Excellent pour la motivation !

 

Retour des 4 mousquetaires (dont certains ont eu le mal de mer…), passage de relais, déjeuner… Et voilà ! Ce soir, repas au resto’ pour le dernier soir des néerlandais  – encore une fois, comme si y’avait besoin d’un prétexte pour bien manger… Belle météo annoncée.

 

Pour les photos, ATTENTION ATTENTION, Colombo, Anaradhapura, Minhtale… Mais aussi Kandy et surtout ADAM’S PEAK disponibles sur le Drive ! (Peut-être quelques une sur le blog, selon la disponibilité du merveilleux administrateur-éditeur que la Terre m’ait donné : j’ai nommé Norbert Chadourne).

Et, à venir, Stuart (cuisinier, conseiller vestimentaire, drôle, attentionné… Quel dommage qu’il soit gay !), Weligama, le barbecue, les baleines (même si je n’y étais pas)… Tout ça tout ça !

 

Lol’Âme… Toujours en chantier, mais désormais rechargée. 


Chroniques (presque) spirituelles en Terre (normalement) sacrée, épisode 44


Ayubowam,

 

Le dernier je pense, puisque lundi, changement de pays ! Au revoir le Sri Lanka, bonjour la Malaisie ! Et oui : déjà… Je stresse un peu, je crois. Que vais-je y faire, comment, pour combien de temps ? Je ne sais pas encore exactement, et David ne sera plus avec moi. Du moins, quelques jours probablement, mais ensuite, pfuiiit, il partira de son côté. Ainsi me l’a-t-il annoncé, l’autre jour. Ce n’est pas forcément pour me déplaire, à vrai dire (j’étais aussi partie seule, avec les intentions pour lesquelles on part seul, précisément), c’est juste que… Là, comme ça… Je me sens un peu désemparée. Perdue, pas préparée. J’ai tellement pris l’habitude, j’ai l’impression que toute seule, je ne saurais plus. Et plus je stresse et moins je prépare, bien entendu. Mais… Je ne veux pas partir dans cet état d’esprit. Allez, respire Lola, respire, cultive ta zénitude ! Tu l’as déjà fait (et en Inde, s’il te plaît), tu peux le faire encore une fois ! Chante, danse, détends toi : t’auras peut-être l’air con, mais tu vas pas mourir de rire (comme le dit la chanson).

 

Voilà pour le « contexte actuel ». Venons-en aux nouvelles. Depuis la dernière fois…

Comme annoncé, nous sommes allés au resto. Non seulement les hollandais, David & moi, mais aussi Stuart, Aaron, Hannah, Fria… Tout le monde était de sortie ! Chez Dewini (ou quelque chose comme ça) – comme la dernière fois, avec les chicas espanolas. Kottu, roti, rice & curry*… C’était le paradis.

*(Vraiment, le rice & curry était… Fabuleux.Tellement délicieux que ce qu’on a laissé… On ne l’a pas laissé ! On a demandé une p’tite boîte pour l’emporter. ;)  Pickles oignons-aubergines, salsa de haricots verts, dhal, curry de pommes de terre… J’ai goûté à tout et tout était bon. Mais surtout… Le curry de potimarron… Oh my god. C’était genre… La révélation. A se taper le cul par terre.)

Bref, oui oui, pardon, je reviens à nos moutons. Donc, bien mangé, bien bu, la peau du ventre bien tendue, et pour clore la soirée… Danser dans la cuisine d’un restaurant Sri Lankais ! Au milieu des chefs, serveurs et nouilles en train de sauter… Si si, fait ! On s’est bien marrés… Et eux aussi, tous ensemble à bouger sur les rythmes endiablées !

 

De là, les autres sont partis à la plage, boire et danser. Pour moi, c’était assez, je suis rentrée me coucher. Mais j’étais pas vraiment fatiguée. Ou trop stressée. Ou, je sais pas, mais j’ai sacrément cogité. Le voyage au cœur de soi… Impossible de s’en détacher. (Et peut-être pas souhaitable, tant qu’on n’a pas déniché « les clés » ?) Bref, cogiter cogiter, j’étais toujours éveillée (et pas super gaie, pour tout avouer) quand David est rentré. Et il m’a dit : je vais faire ma route de mon côté. Et on a discuté, discuté... Ca allait mieux, après. Mais c’était déjà 2h. Résultat, je me suis levée à 10h. 10h ?! WAAAA, mais qu’est-ce qu’il se passe Lola ?! T’es sûre que c’est toi ?! … Décidément, quand on s’engage dans le voyage au cœur de soi… On ne sait pas, on ne sait rien, pour l’avenir, de ce qu’il va advenir.

 

Je ne sais plus quel jour c’était. L’après-midi, j’ai bossé. Je suis allée faire des courses, en rentrant j’ai vu un serpent. Géant – il prenait les trois quarts de la chaussée ! J’ai voulu le photographier, mais le temps de déclencher, trop tard, il avait déjà traversé. Il s’est mis à pleuvoir. Des trombes, et plus encore – le ciel vidait tout son réservoir. L’eau était presque au bord des trottoirs. Et puis… ça s’est arrêté, on n’avait juste plus d’électricité. Et alors ? Aaron est parti acheter des bougies, Katie a cuisiné un curry, j’ai pris les craies, je lui ai fait un beau tableau pour ses cours de yoga … Qu’importe l’électricité, la vie est toujours là ! Et puis le jus est revenu… On est quand même restés ici, simplement, entre « amis », pour le re’partage, heureux partage du curry. Chou kale, champignons, haricots rouges, potimarrons, fruit dont je ne sais plus le nom mais qui est tellement bon… Encore une fois, curry = magie ! Merci Katie.

 

Le jour d’après (puisque je ne sais plus où on est), j’ai travaillé la matinée ; l’après-midi, je me suis jointe à Katie pour une excursion au supermarché. Direction Matara. Et… Aaaaaah. Comme une gosse dans les rayons, j’aurais voulu tout acheter. Mais il ne nous reste plus longtemps, bientôt on remballe et on a déjà largement de quoi dans nos malles donc… Je me lâche seulement au rayon fruits / légumes (histoire de cuisiner un bon p’tit plat pour notre dernier re’partage), et au rayon biscuits / soda : si je ne fais que manger depuis que l’on est ici, David, lui, avec la pression, a l’appétit d’un colibri. Mais… Pas question de le laisser dépérir, je veille ! Un pain brioché au chocolat, un lait aromatisé… Je sais qu’il ne résistera pas, et ça va le requinquer ! Effectivement, une fois que je lui ai eu donnés, à peine le temps de me retourner… C’était  mangé ;) Je sors quand même avec l’impression de m’être « grave lâchée », comme David me l’avait recommandé. Et puis je convertis les roupies… WAOUW, j’ai vraiment fait des folies : je m’en suis sortie pour presque 4€ ! Haha…

 

Dans la soirée, encore un barbecue. Encore du thon…. Et plein de légumes, qu’on a préparés avec Katie. Des salades, des nouilles, du riz, des currys… Décidément, moi je l’aime bien, cette Katie ! Hihi. D’ailleurs, heureusement que c’était bon car côté garçons, c’était Kevin aux fourneaux (en théorie) et… Qu’est-ce que c’était long ! Et encore, à moitié, il a « abandonné » le boulot, c’est David qu’a repris le flambeau… Bref, quand même une bonne soirée, surtout que deux françaises étaient arrivées dans l’après-midi, avec lesquelles j’ai bien discuté. Ça m’a changé les idées, et puis Victoria… 23 ans, végétarienne, elle s’intéresse au bio-écolo-tout le tralala, a passé plusieurs mois au Chili avant de voyager en Asie… Forcément, on a bien accroché !

 

Hier samedi, repos, Galle - cette fois, on a mis le réveil pour ne pas se louper. Au programme : Fort (balade sur les remparts), phare (ça ne s’explique pas. On DOIT. C’est comme ça et c’est tout : Lola  + un phare = on y va), vieille ville (flânerie au hasard, ouvre tes pupilles. Sous le ciel gris, comme à Pondichéry. C’est marrant que cette fois encore, on découvre l’architecture coloniale sous cette lumière. Ça accentue l’impression de « vestiges », de passé révolu… Tout un monde qui ne sera plu’’ »s, mais dont j’apprécie, malgré la moiteur,  éle charme désuet. Probablement un peu cliché (vieilles voitures, façades décrépies, boutiques « rétro » et autres vraies imitations d’antiquités…), mais qu’importe : ça me plaît.

 

De retour à Mirissa… Le stress monte, comme ça, d’un coup. Si  David vient pas, je vais où moi, je fais quoi ? Thailande, Cambodia… Oui, la Thailande, l’éco-village, c’est bien ça. Mais… Le Visa.. La panique dont je vous parlais tout à l’heure. Et bien sûr, plus je stresse que rien n’est prêt, moins j’en fais : je trouve tous les prétextes pour m’en détourner, ne pas me confronter. Stress, angoisse, peur ; sentiment de ne pas être à la hauteur. Je fais mon sac, check d’autre mail, bois un café… Bref. Finalement, je cuisine (le fameux re’partage d’au revoir), et on va boire une bière avec les françaises, sur la plage : ça n’avance pas le schmilblik, mais ça a l’avantage de me mettre du baume au cœur. Et c’est déjà très bien !

 – C’était peut-être même exactement ce qu’il fallait : aujourd’hui, stress envolé (du moins, la panique est passée), remotivée… Beaucoup plus d’efficacité ! Tout est loin d’être prêt, mais.. J’ai pris quelques repères, envoyé quelques bouteilles à la mer, et après… Je verrai ! (Pour changer). Je ne vais pas vous mentir, je suis toujours stressée, mais… Moins. Je me sens plus en sécurité – comme si j’avais enfilé une bouée J.

 

 

< FLASH INFO ACTUALITE LITTERAIRE >

 

 

 J’ai des poèmes «  en attente » pour vous aussi (à recopier, retravailler…), notamment sur le voyage au cœur de soi, mais… M’en veuillez pas, ça attendra : là, j’ai d’autres choses à préparer.

Et au fait, j’allais oublier…. LE LIVRE EST PRET, l’impression est lancée !!! Mercredi, j’ai reçu le Bon à Tirer (prototype, si vous voulez), grande joie ; Papa m’a aidé à vérifier et maintenant… Ca y’est ! Dans la semaine, le colis va arriver ! 200 exemplaires, svp ! J

Disponibilité : au restaurant Le Castine (St Castin, près de Pau) dans un premier temps, puis dans différents « points relais » (Mont-de-Marsan, Pamiers, Surgères… Selon la collaboration que voudra bien m’apporter ma famille adorée. Mouhahaha ! ). Laissez moi savoir si vous en voulez, et où de préférence.

Et pour ceux qui ne pourraient venir se les procurer… Très bientôt, j’espère, vente en ligne dispo !!! Le manuscrit a été envoyé (la mise en page modifiée, remodifiée, réenvoyée, x fois selon leurs critères… Qui m’exaspèrent), si tout va bien, dans quelques jours il sera validé ! Et vous pourrez (si le cœur vous en dit), commander, payer, recevoir, déguster, sans bouger de votre lit (ah si, quand même, faudra aller ouvrir au facteur…). Et là, c’est illimité : ils en auront toujours assez. Si vous n’avez pas d’idée cadeau pour Noël… Vous n’avez pas non plus d’excuses. Après moi j’dis ça, j’dis rien… Haha.

 

 

Lol’Âme enjouée-impatiente-stressée... Lola, quoi